2017-05-11 18:08 House intervention / intervention en chambre
Evidence gathering, Journalistic sources, Second reading, Senate bills, | Deuxième lecture, Projets de loi du Sénat, Projets de loi émanant des députés, Rassemblement de preuves, Sources journalistiques |
Mr. Speaker, this is a fascinating topic. Like many of my colleagues here, I spent a long time as a journalist, but in somewhat more in the tech field than most. I spent nine years as an editor and freelance journalist with an online technology publication, so I was way ahead of the curve. I started writing in 2000, entirely online. We had no print publication. By the end of 2008, we were up to about two million monthly readers on the website. It was called linux.com at the time. The company was sold, without the staff, and that is how I ended up leaving journalism, which is another whole story. The subject in front of us is protecting sources. I cannot say how important that is to journalism, no matter what an individual is covering, no matter where he or she is. It is a very important topic to discuss. I have not had a chance to read the bill closely, but I look forward to doing that when I have the chance. Writers have to go out and network. It is really important to know the sources, the companies, and the people who working in the trenches. When they need information, they feel comfortable talking to us and telling us what they know. They use that information to write stories without revealing who it is. This is a really important topic. I thank both the senator and the member for Louis-Saint-Laurent for bringing this before us. When I was writing, one of my favourite things to do was to write satire pieces. Around 2003, the state of California, where my company was based but I was not and had not been there at the time, was going through an entertaining state election. It had removed the governor and some 100-plus candidates were running for governor, including Arnold Schwarzenegger who went on to become the governor of the state of California. I am sure many remember that particular moment in time. I wrote a satire piece declaring that Linus Torvalds, who was the creator of Linux, was getting into the race. The article was fairly popular in the technical community. I invented a number of quotes for him in this satire piece. What amazed me was a couple of other publications took my clearly marked satire piece, ripped my quotes, and used them as their own in an article about the same thing, making it a real story. It certainly was not the intention, but it made for a good laugh. Protecting sources has another side to it. Journalists need to have sources. They need to have legitimate research. Real journalism truly requires it. The topic before us is very important and I am certainly enjoying listening to this debate. I just wanted to get a few quick words on the record. | Monsieur le Président, c'est un sujet fascinant. Comme bon nombre de mes collègues, j'ai fait une longue carrière journalistique, quoique davantage dans le domaine technologique que la plupart des autres. J'ai passé neuf ans en tant que rédacteur en chef et journaliste pigiste pour un site d'information en ligne. J'étais donc à l'avant-garde. J'ai commencé à écrire en 2000. Tous mes textes étaient en ligne. Nous n'avions pas de publication imprimée. À la fin de 2008, notre site Web comptait environ deux millions de lecteurs par mois. À l'époque, il s'appelait linux.com. L'entreprise a été vendue, sans le personnel, et c'est ainsi que j'ai quitté le journalisme, mais ça, c'est une tout autre histoire. La question dont nous sommes saisis porte sur la protection des sources. Je ne saurais trop insister sur l'importance de cet enjeu pour le journalisme, peu importe le domaine qu'on couvre ou l'endroit où on travaille. Il s'agit d'un sujet crucial. Je n'ai pas eu l'occasion de lire le projet de loi en détail, mais je suis impatient de le faire. Les reporters doivent aller à la rencontre des gens et établir un réseau de contacts. Il faut faire connaissance avec les sources, les entreprises et les individus qui travaillent sur le terrain pour que ceux-ci soient à l'aise de parler et communiquer ce qu'ils savent lorsque les reporters ont besoin de renseignements. Ces derniers rédigent leurs articles à partir de ces informations, sans révéler leurs sources. Il s'agit d'une question très importante. Je remercie le sénateur et le député de Louis-Saint-Laurent de l'avoir présenté. À l'époque où j'étais journaliste, j'aimais beaucoup écrire des textes satiriques. Vers 2003, l'État de la Californie — où se trouvait l'entreprise qui m'employait, mais pas moi — traversait une période électorale pour le moins divertissante. Le gouverneur avait été démis de ses fonctions et plus de 100 personnes avaient présenté leur candidature, dont Arnold Schwarzenegger, qui a finalement été élu. Je suis certain qu'on est nombreux à s'en souvenir. J'ai écrit un texte tenant de la satire, qui annonçait que Linus Torvalds, le créateur de Linux, se lançait dans la course. L'article a connu une certaine popularité dans le milieu de la technologie. J'avais truffé mon article de quelques citations de mon cru. À mon grand étonnement, quelques sites d'information ont cité mon texte pourtant clairement humoristique, ont copié mes citations et les ont utilisées comme les leurs dans un article sur le même sujet. Au bout du compte, ils ont traité l'histoire comme si elle était réelle. Ce n'était certainement pas mon intention, mais l'affaire m'a tout de même bien fait rire. On peut aborder la protection des sources sous un autre angle. Les journalistes doivent avoir des sources et mener des recherches authentiques. Le véritable journalisme en dépend. Le sujet à l'étude est très important et j'ai beaucoup de plaisir à suivre le débat. Je voulais juste exposer brièvement mon point de vue. |
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Posted at 13:26 on May 11, 2017
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