2016-05-03 12:49 House intervention / intervention en chambre
Caregivers and health care professionals, Government bills, Health care system, Medical assistance in dying, Palliative care, Second reading, | Aide médicale à mourir, Deuxième lecture, Soignants et professionnels de la santé, Soins palliatifs, Système de soins de santé |
Mr. Speaker, the member is concerned about access to death versus access to life. On the timeline we are working with, imposed by the Carter ruling, is precisely access to death that we are addressing here. I do not believe there is anyone here who is opposed to looking at palliative care. For me, freedom to life is very much like, and as important as, freedom of religion. Freedom of religion includes the freedom to be religious in any manner we choose, just as it includes the freedom from religion. Freedom of life includes the freedom to live, but it includes the fundamental right not to live. The latter is not a right that should be exercised lightly, and it is extremely important to have processes in place, as this bill proposes to do in line with the Carter decision. I believe we should make every effort as a society and as a Parliament to make every person's life as good as possible. Indeed, that is a principal obligation of government. I believe that the decision of when to end one's life is a decision that belongs to the person whose life is ending, and only that person. Does my colleague agree that the best defence of life we can provide is by getting this law through on deadline, avoiding a legal vacuum, even if it means revisiting the issue later? | Monsieur le Président, la députée se préoccupe de l'accès à l'aide médicale à mourir par rapport à l'accès à l'aide médicale à vivre. Dans le cadre de l'échéancier que nous suivons, celui qui nous a été imposé par l'arrêt dans la cause Carter, c'est précisément l'accès à l'aide médicale à mourir dont il est question. Je ne crois pas que quiconque à la Chambre s'oppose à envisager la possibilité d'offrir des soins palliatifs. Pour moi, la liberté de vivre est très semblable à la liberté de religion et tout aussi importante. La liberté de religion compte la liberté de pratiquer sa religion comme bon nous semble, tout comme elle prévoit la liberté de ne pas pratiquer. La liberté de vivre comprend la liberté de rester en vie, mais aussi le droit fondamental de ne plus vivre. Ce dernier n'est pas un droit qui devrait s'exercer à la légère, et il est extrêmement important d'avoir des processus en place, comme le propose le projet de loi conformément à la décision Carter. Je crois que la société et le Parlement ne devraient ménager aucun effort pour faire en sorte que la vie de chaque personne soit aussi agréable que possible. Dans les faits, c'est une des principales obligations du gouvernement. Je crois qu'il revient à la personne en fin de vie — et à elle seule — de choisir de mettre fin à ses jours. Ma collègue est-elle d'accord pour dire que la meilleure façon pour nous de défendre la vie est de faire adopter ce projet de loi dans les délais prévus afin d'éviter un vide juridique, même si cela signifie qu'il faille revoir la question à une date ultérieure? |
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Posted at 13:26 on May 03, 2016
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